
« Manifestement le Gouvernement n’a pas compris le message des gilets jaunes et le ras le bol fiscal de nos concitoyens à qui l’on demande une nouvelle fois de payer. » Didier Chenet, Président du GNI, n’y va pas par quatre chemins pour réagir, par communiqué, aux annonces sur la réforme de l’assurance-chômage. Les raisons de la colère : la mise en œuvre d’un système de bonus-malus sur les contrats courts à compter du 1er janvier 2019 dans le secteur de l’hébergement et de la restauration. La « taxe extra » longtemps crainte par le GNI, le Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie & de la Restauration, et tout particulièrement par les traiteurs organisateurs de réceptions sera finalement contenue. Il en coutera aux traiteurs (ainsi qu’à tous les patrons d’hôtel, de café et de restaurant) et donc à son client 10 euros par extra embauché. Une taxe extra à laquelle va venir s’ajouter un malus de l’ordre de 3 à 5% de la masse salariale des entreprises du secteur. Pour Aziz Bentaleb, Président de la branche professionnelle des Traiteurs Organisateurs de Réceptions au GNI, « c’est un coup de massue pour nos entreprises à forte intensité de main d’œuvre. Le coût est exorbitant. Rendez-vous compte, un mariage de 100 convives à 100 euros va coûter plus de 650 euros de plus ! Je ne peux pas les prendre à ma charge et mes clients n’ont pas les moyens de payer un tel supplément. Je ne sais pas comment nous allons faire ! »