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Le fast-food veut surfer sur la crise

Armand Chauvel (à Barcelone)
Le fast-food veut surfer sur la crise

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Flambée des matières premières, inflation record, difficultés des ménages pour boucler leurs fins de mois, la consommation espagnole s'essouffle. « Depuis 14 ans, notre plus longue période d'expansion, c'est la première fois que la crise de confiance atteint ce niveau et qu'incertitudes externes et fragilités internes coïncident à ce point », admet Josep Comajuncosa, professeur d'économie à Esade, une célèbre école de commerce de Barcelone.

Pour le moment, les chaînes de restauration rapide semblent passer entre les gouttes. Avec presque le même nombre d'unités qu'en 2006, le numéro un, McDonald's a accru son chiffre d'affaires de 7,4 % en 2007. La baisse de fréquentation des centres commerciaux de 3,9 % en décembre (par rapport à décembre 2006) n'a pas empêché certaines unités d'Istambul Döner Kebap de battre des records de vente. Chez Zena, Eugenio Gisbert pronostique que le fast-food « sera le format le moins pénalisé par la crise ».

Directeur général de Subway en Espagne, Thierry Rousset ne partage pas cet optimisme. Il rappelle que le secteur a dû augmenter ses prix de 10 à 12 % ces derniers mois, à cause de la hausse des matières premières. « Les consommateurs ont beau être habitués à l'inflation, nous aurons forcément un contrecoup en 2008 », prévoit-il.

prudence sur la franchise

Dans ce contexte, la tendance générale est à la diversification de l'offre, à l'assainissement des réseaux et à un moindre recours à la franchise - les franchisés potentiels se montrent du reste plus frileux, selon un[…]

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