Comme chaque année, Néorestauration a réuni mardi 4 et mercredi 5 décembre, les acteurs, fournisseurs et distributeurs de la Restauration Hors Domicile, pour deux journées riches d’échanges et d’informations.
Lors de la première journée, consacrée à la restauration commerciale, les intervenants ont unanimement affirmé que 2012 n’avait pas été une année facile, et tous souhaitent désormais regarder l’avenir. Lors de son allocution d’ouverture, Dominique Giraudier, directeur général du groupe Flo, a insisté sur les difficultés que connaît la profession pour se projeter : « comment envisager 2015 alors que nous connaissons des séïsmes tous les ans, depuis cinq ans. En 2009, nous avons été sauvés par la TVA. Est-ce que la TVA va désormais nous tuer ? », s’est interrogé Dominique Giraudier.
Du côté des analystes, Christine Tartanson, directrice Foodservice chez NPD Group et François Blouin, président-fondateur de Food Service Vision s’accordent à dire que la profession doit absolument trouver de nouveaux leviers de croissances et réfléchir sur de nouvelles manières de travailler. D’une manière générale, l’ensemble de profession cherche comment conserver ses marges alors que le contexte économique apparaît très dégradé.
La deuxième journée, consacrée à la restauration collective, a laissé apparaître de nombreuses craintes : arsenal législatif de plus en plus conséquent, normes drastiques, complexité dans les approvisionnements, gestion des déchets, hausse importante des effectifs dans les cantines scolaires… Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE ( Fédération des conseils de parents d’élèves) prévient : « si la population scolaire continue d’augmenter, les prestataires en restauration scolaire vont devoir réfléchir à de nouvelles façons d’envisager le service, et, d’une manière générale, à une redéfinition de la pause méridienne ».