La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a présenté lundi 4 février de nouvelles mesures pour lutter contre l'obésité en France. En effet, faisant écho aux propositions des six associations du collectif « Obésité : protégeons nos enfants » (AFD, ANDRM, FCPE, CCC, PEEP, UFC-Que Choisir), le ministère annonce des axes de travail forts. « Après 30 ans de passivité des pouvoirs publics en matière d'obésité, le gouvernement semble enfin prendre les mesures à la hauteur de l'enjeu sanitaire », s'est félicité le collectif.
Deux axes phares sont à retenir : en restauration scolaire, des recommandations nutritionnelles seront d'application obligatoire avec la parution prochaine d'un texte réglementaire. Sur le plan du marketing destiné aux enfants, il est demandé d'appeler au retrait des confiseries au niveau des caisses. Le gouvernement annonce aussi une concertation sur la publicité à destination des enfants avec comme objectif l'interdiction de celles portant sur des produits trop gras ou trop sucrés. En outre, les messages sanitaires dont l'efficacité pour le jeune public avait été critiquée par le collectif seront réévalués. Auditionné aujourd'hui par le groupe « Alimentation et santé » de l'Assemblée nationale, le collectif reste vigilant quant à la mise en oeuvre des mesures annoncées. Il entend vérifier que la volonté gouvernementale est prolongée par une détermination des parlementaires à adopter dès 2008 une grande loi de prévention de l'obésité infantile. Rappelons que selon les dernières études, 3,5 % des enfants de 3 à 17 ans souffrent d'obésité et 14,3 % de surpoids alors que l'obésité concerne 16,9 % des adultes et le surpoids 32,4 %. Il n'est plus question d'attendre pour agir.
Deux axes phares sont à retenir : en restauration scolaire, des recommandations nutritionnelles seront d'application obligatoire avec la parution prochaine d'un texte réglementaire. Sur le plan du marketing destiné aux enfants, il est demandé d'appeler au retrait des confiseries au niveau des caisses. Le gouvernement annonce aussi une concertation sur la publicité à destination des enfants avec comme objectif l'interdiction de celles portant sur des produits trop gras ou trop sucrés. En outre, les messages sanitaires dont l'efficacité pour le jeune public avait été critiquée par le collectif seront réévalués. Auditionné aujourd'hui par le groupe « Alimentation et santé » de l'Assemblée nationale, le collectif reste vigilant quant à la mise en oeuvre des mesures annoncées. Il entend vérifier que la volonté gouvernementale est prolongée par une détermination des parlementaires à adopter dès 2008 une grande loi de prévention de l'obésité infantile. Rappelons que selon les dernières études, 3,5 % des enfants de 3 à 17 ans souffrent d'obésité et 14,3 % de surpoids alors que l'obésité concerne 16,9 % des adultes et le surpoids 32,4 %. Il n'est plus question d'attendre pour agir.