Le Conseil national de l'alimentation vient de présenter les 116 mesures concrètes de lutte contre l'obésité infantile. Un programme ambitieux qui requiert le décloisonnement entre les métiers et les acteurs.
Face à l'épidémie croissante d'obésité infantile, le Conseil national de l'alimentation (CNA) appelait dans son avis n°54 à la mise en place d'une stratégie nationale de prévention de ce fléau. Aujourd'hui, la réflexion engagée par ses membres se traduit par 116 mesures concrètes, prévues sur du long terme, destinées aux acteurs publics et privés susceptibles de jouer un rôle dans la lutte contre les problèmes de surpoids. A terme, la prise en compte de ces recommandations pourrait conduire à une stratégie nationale de prévention de l'obésité.
Sachant que ces recommandations très pratiques ne constituent pas un catalogue de mesures indépendantes mais un ensemble cohérent. Ce vaste programme met l'accent sur la nécessité de modifier les habitudes alimentaires, la promotion de l'exercice physique et aussi, sur le fait de veiller à ne pas stigmatiser l'obésité. Cette dernière constituant un facteur de dégradation de la trajectoire sociale et sociale et d'altération de la socialisation alimentaire.
En fait, tout le monde est concerné : l'enfant et sa mère, les familles, les municipalités, le corps enseignant, les programmes scolaires, la distribution, la RHD... Quant à l'offre alimentaire, le CNA propose notamment de déterminer des règles pour que le budget matières premières en restauration collective soit suffisant pour sélectionner des produits de bonne qualité nutritionnelle, permettant de respecter les recommandations en la matière. Parmi les autres propositions : la généralisation de l'intervention de diététiciens en restauration sociale accueillant des jeunes, la création d'animations autour de tables découvertes... Il faudra également prévoir un suivi et une évaluation de toutes les initiatives prises aussi bien au plan local que national. Et Daniel Nairaud secrétaire général du CNA de préconiser : « Il faut aller vers une approche transversale et interministérielle, seule une stratégie nationale permettra de déboucher sur les résultats attendus ».
Sachant que ces recommandations très pratiques ne constituent pas un catalogue de mesures indépendantes mais un ensemble cohérent. Ce vaste programme met l'accent sur la nécessité de modifier les habitudes alimentaires, la promotion de l'exercice physique et aussi, sur le fait de veiller à ne pas stigmatiser l'obésité. Cette dernière constituant un facteur de dégradation de la trajectoire sociale et sociale et d'altération de la socialisation alimentaire.
En fait, tout le monde est concerné : l'enfant et sa mère, les familles, les municipalités, le corps enseignant, les programmes scolaires, la distribution, la RHD... Quant à l'offre alimentaire, le CNA propose notamment de déterminer des règles pour que le budget matières premières en restauration collective soit suffisant pour sélectionner des produits de bonne qualité nutritionnelle, permettant de respecter les recommandations en la matière. Parmi les autres propositions : la généralisation de l'intervention de diététiciens en restauration sociale accueillant des jeunes, la création d'animations autour de tables découvertes... Il faudra également prévoir un suivi et une évaluation de toutes les initiatives prises aussi bien au plan local que national. Et Daniel Nairaud secrétaire général du CNA de préconiser : « Il faut aller vers une approche transversale et interministérielle, seule une stratégie nationale permettra de déboucher sur les résultats attendus ».
