Présélectionnés parmi 34 candidats issus de 14 écoles hôtelières, douze finalistes se sont affrontés lundi 22 mars, au Lycée technique Jean-Drouant à travers 9 ateliers. Alexandre Sergenton du Lycée Technique de Saint-Quentin-en-Yvelines a remporté le 2e Trophée CDR.
Félicitations à Alexandre Sergenton du Lycée Technique de Saint-Quentin-en-Yvelines ainsi qu'au Club des directeurs de restauration et d’exploitation (CDR) pour l’organisation de ce superbe concours et bravo à tous les candidats qui ont fait preuve d’un grand professionnalisme.
Au terme de cette journée, le CDR avait convié tous ses adhérents, ses partenaires, les élèves et leurs professeurs et de nombreux invités à l’hôtel Park Hyatt Vendôme pour la remise du trophée 2004. C’est donc Alexandre Sergenton, du lycée hôtelier de Saint-Quentin-en-Yvelines qui s'est vu attribué le 2e Trophée CDR 2004, devant Sébastien Dental, du Lycée hôtelier Paul Augier à Nice puis de Romain Brukli, du lycée technique Jean Drouant à Paris. Un prix du jury a été attribué à Gabriel Parizy, de l’école Ferrandi pour sa carte de bar.
« Vous n’êtes pas les talents de demain mais ceux d’aujourd’hui », a précisé la présidente du CDR, Odile Varéon devant un parterre de professionnels et de représentants de l’éducation nationale à qui elle a donné rendez-vous l’année prochaine, pour une 3e édition, cette fois-ci nationale. De son côté, Christian Petitcolas, inspecteur général de l’Education nationale a salué ce partenariat entre professionnels et écoles. Il a aussi souligné toute la pertinence de ce concours qui, sur certains aspects, peut servir de modèle à la rénovation de certains diplômes notamment dans sa prise en compte d’aspects aussi fondamentaux que la formation, les langues vivantes, l’aspect commercial ou encore les outils de communication.
La deuxième édition du Trophée CDR France 2004 organisée par le CDR a tenu toutes ses promesses par la qualité des candidats en lice et le caractère unique des ses épreuves.
Né en 2003, ce concours témoigne de l’engagement d’une association de professionnels, le CDR, forte de près de 80 membres entre Paris et la région PACA, à valoriser le métier de directeur de la restauration auprès d’étudiants de la filière mais surtout la volonté d’une profession désireuse de pérenniser et transmettre son savoir.
Réunis au lycée technique Jean Drouant, les douze finalistes présélectionnés ont dû faire preuve d’endurance face à ce qu’on peut présenter comme un vrai marathon. Quelque 9 ateliers qui les attendaient ce lundi 22 mars entre 8h30 et 17 h. Et, à la différence des concours déjà existants, il s’agissait tout simplement d’entrer dans la peau d’un directeur de restauration. D’ailleurs de nombreuses facettes du métier étaient sondées, depuis le savoir-être au savoir-vendre, en passant par le savoir-faire, le savoir organiser, contrôler et communiquer. Bref, toutes les qualités qui font un bon directeur de la restauration.
Rien n’a été épargné à ces jeunes étudiants pour la plupart issus de formation BTS, première ou deuxième année (un seul Bac Pro). Au-delà de la soutenance orale de l’étude de cas, c’est une succession de jeux de rôles qui les attendait. Depuis une argumentation commerciale auprès d’un client désireux d’organiser une réception sur une journée, à un briefing d’une équipe d’extras pour un mariage, en passant par l’accueil et le service d’un couple de clients âgés anglais qui ne parlaient pas français, qui se présentaient à la fermeture du restaurant et à qui il faudra proposer une offre réduite.
Autres volets explorés, la formation et le recrutement. Pour cela, les étudiants ont dû non seulement former un apprenti à l’art de la décantation d’un vin mais aussi mener un entretien de recrutement. Après une épreuve informatique qui jugeait de sa capacité à maîtriser les outils Word et Excel ou encore le rapatriement d’une image via Internet, ce dernier devait aussi être capable non seulement de connaître le juste prix d’une liste de produits, soit 23 références (de l’orange en passant par une darne de saumon, une côte de bœuf à un litre de lait ½ écrémé), jusqu’à identifier également des produits non conformes aux règles d’hygiène dans un atelier dédié à ce thème.