
Les enseignes à concept fort et à bon rapport qualité/prix ont su résister à la crise. Comme ici, Est... (groupe City Centre).
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Le marché de la restauration en Grande-Bretagne, après deux années particulièrement difficiles, semble redresser la tête : 2003 pourrait marquer la fin des années noires. « Mais attention, la reprise n'a rien de vigoureux ! », prévient Peter Backman, directeur de l'agence spécialisée Horizons for Success.
Cet expert estime même que le chiffre d'affaires global devrait reculer de 0,5 % par rapport à 2002. Le nombre des restaurants, de brasseries et de pubs s'est stabilisé autour de 159 000 en 2003 (comme en 2001). Il n'empêche : les Britanniques retrouvent de l'appétit pour leurs restaurants, comme le suggère la progression des dépenses moyennes des ménages. En juillet 2003, un ménage dépensait 36 £ (52 E) par semaine pour aller au restaurant, sur un budget total de 398 £ (580 E). Une progression de 5 % par rapport à juillet 2002.
Le créneau gastronomique touché par la récession
Même si la reprise n'a rien de spectaculaire, les observateurs du marché sont convaincus, comme Miles Quest, responsable de la plus importante organisation professionnelle, Restaurant Association, que le plus dur est passé. Il faut toutefois noter qu'il existe encore des disparités. « Londres, qui a été touché sévèrement par la récession économique et la baisse de fréquentation de touristes américains, notamment, n'a pas encore renoué avec ses niveaux d'activité d'avant 2001 », poursuit l'expert.
Selon lui, la désaffection des touristes américains, qui[…]
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