Le palmier, un matériau renouvelable rapidement et valorisable.
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Le sujet de l'environnement est aujourd'hui clairement posé. Si les démarches sont encore timorées dans la branche par frilosité, pour raison de coût ou défaut d'offre, les besoins se font sentir. Aussi, les distributeurs de vaisselle à usage unique affûtent leurs armes. Et profitent des développements rapides de bioplastiques issus de ressources agricoles renouvelables (PLA, pulpe de végétaux, Mater-Bi...). Mais, revers de la médaille, ces produits sont encore onéreux et n'ont pas toutes les vertus des traditionnels PS, PET et consorts. Sans compter que le cadre règlementaire manque de clarté (1) et que les circuits organisés de recyclage sont inexistants.
Il n'empêche que les acteurs du jetable ouvrent leur offre. Dans son catalogue 2005-2006, Huhtamaki présentait déjà sa gamme BioWare avec des gobelets et barquettes en PLA, des assiettes et bols Chinet en chute post-industrielles de carton ou de couverts en bois issus de forêts maîtrisées. Le nouveau catalogue va plus loin avec des références en Mater-Bi (Novamont), un bioplastique de nouvelle génération recyclable plusieurs fois, à partir d'amidon de maïs qui peut être injecté et extrudé pour donner des couverts et des sacs poubelle biodégradables.
Le prix à payer
En 2006, First lançait son catalogue FirstPack-NaturePlastic, riche de près de 400 références de matériaux de substitution aux traditionnels plastiques : PLA, pulpe, bois. Démarche[…]
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