Une extension d'urgence
Ce nouveau texte signé par les organisations patronales Umih, GNC, CPIH et Synhorcat s'inscrit dans une volonté de défense de pouvoir d'achat des salariés dans des métiers définis « en tension » par l'Umih. C'est pourquoi d'ailleurs, le collège patronal va demander une extension en procédure d'urgence pour que cette nouvelle grille horaire puisse entrer en vigueur dès que possible. Un salarié au Smic se verrait alors verser un salaire brut de 1 689,95 €. Ainsi que deux repas par jour, comme c'est l'usage.
Pas tous d'accord
Le texte est loin d'avoir fait l'unanimité côté organisations salariales. « Nous ne faisons pas d'opposition à un accord sur les salaires. En revanche, nous ne signerons pas le texte qui nous estimons largement insuffisant et qui de fait sera désuet au 1er juillet lors que Smic sera une nouvelle fois révisé », explique Stéphane Fustec de la CGT qui ne comprend pas qu'on n'ait pas anticipé l'augmentation de l'été qui fera repasser le Smic hôtelier sous le minimum légal.
Et la CFDT, via son représentant Johany Romas de préciser que si la position de son syndicat n'est pas encore arrêtée pour autant il lui semble dommage qu'on ne soit pas parvenu à un accord global et qu'il faille renégocier cet été.
Concernant les chèques vacances, les classifications et le compte épargne temps qui appellent des réponses claires, ces thèmes devraient être rediscutés lors d'une prochaine réunion entre partenaires sociaux programmée le 9 juin prochain.