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LA RESTAURATION RETROUVE L'APPÉTIT

Paul Fedèle
LA RESTAURATION RETROUVE L'APPÉTIT

L'AVIS DE... BERNARD BOUTBOUL, PRÉSIDENT DE GIRA SIC CONSEIL

© Photo : DR

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La reprise a bel et bien été au rendez-vous en 2006, plus ou moins marquée selon les segments. Au-delà d'un bon millésime qui profite surtout à la restauration rapide (+ 12 %) et aux groupes (+ 7 %), la restauration traditionnelle se relève grâce à des consommateurs qui ont retrouvé le moral. Des remises en question sévères s'imposent cependant face à des clients différents et à une concurrence vive surtout au déjeuner.

Enfin ! Après cinq ans d'une évolution erratique plutôt baissière et lestée par une restauration traditionnelle mal en point, la branche dans son ensemble termine 2006 sur une note générale d'optimisme. Les indicateurs sont maintenant tous au vert : + 1,35 % en volume pour la restauration en général selon l'Insee, + 7 % pour les groupes selon notre échantillon des 80 premiers opérateurs, + 6,38 % pour les chaînes selon Gira Sic Conseil qui évalue (1) à + 3,39 % la hausse de la consommation hors domicile tous secteurs confondus, valorisée à 74,5 MdE. Mieux, la restauration traditionnelle, pour la première fois depuis 2001, s'est inscrite en positif en 2006. Son gain tutoie les + 0,9 % selon l'Insee, après un retrait de 1,8 % en 2005 et une chute de 7 % depuis son plus haut score en 2001.

Boosté par LE BON MORAL DES MéNAGES

En tout cas, cet inversement de tendance pour la restauration en général est d'autant plus intéressant qu'il est corrélé au moral des ménages. Lui aussi, pour la première fois depuis le début des années 2000, a repris des couleurs l'an dernier en regagnant 12 points après avoir crevé un plancher de - 33 points en novembre 2005. Même chose pour le pouvoir d'achat qui a progressé de 2,6 % en 2006 contre + 1,5 % en 2005. La preuve que, lorsque les perspectives économiques s'éclaircissent, le consommateur sort davantage au restaurant. Tout porte à le croire même si la rupture de croissance a coïncidé à la fois à l'après-crise du Golfe, à l'après-crises alimentaires mais aussi au passage à l'euro qui s'est accompagné d'une flambée des additions. Pour mémoire, en 2000, puis en 2001, l'indice des prix de la fonction restauration avait bondi de plus de 3 %[…]

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