
Depuis plusieurs semaines, le pays fait face à une épidémie de COVID-19. Les mesures strictes que le gouvernement français a adoptées pour faire face à cette crise sanitaire impactent la restauration commerciale mais également la restauration collective.
"Le défi étant de s’organiser au mieux pour assurer la continuité du service de restauration et des activités, et ce tout en assurant la sécurité du personnel" déclare Christophe Hébert, président d’Agores.
Loin d’être paralysée, l’activité restauration se poursuit. « En effet, certains sont amenés à assurer des prestations supplémentaires, notamment de portage à domicile, refusées par les prestataires privés titulaires du marché habituel explique le président. D'autres ont décidé de ne pas pénaliser leurs fournisseurs locaux en acceptant les livraisons, en cuisinant, surgelant et stockant leur production. Le service public assume pleinement son rôle auprès des habitants et notamment les plus fragiles. Espérons que ceci aussi sera reconnu et gardé en mémoire à l'issue de cette crise. Le service public de la restauration collective n'est toujours pas reconnu comme une compétence obligatoire. Il est juste indispensable ».