La restauration chausse ses crampons

Du 7 septembre au 20 octobre, la planète rugby se met à table dans 12 villes dont 10 françaises. Au menu, 48 matchs et 20 équipes. De quoi impliquer dans les mêlées les acteurs du tourisme, et le monde de la restauration en particulier qui devrait transformer l'essai avec des retombées estimées à plus de 2 MdE.

Avec près de 350 000 étrangers attendus (1), plus de 260 millions de téléspectateurs cumulés en France et plus de 5 MdE de retombées économiques pour l'Hexagone, clairement notre pays va vivre 6 semaines au rythme du ballon ovale. Et après une saison mi-figue mi-raisin pour la restauration, gageons que cet événement sportif a toutes les raisons d'être au goût des restaurateurs, traiteurs, hôteliers-restaurateurs, cafés-bars. D'autant qu'on nous promet des consommateurs « gourmands » avant, pendant et après match et qu'on les dit très attachés à la 3e mi-temps. A chacun donc de tirer son épingle du jeu, dans les villes où se tiennent les matchs, comme partout où l'événement pourra être créé autour d'une retransmission. Et de faire un carton auprès des fans des Wallibies, Springboks ou All Blacks plutôt amateurs d'art de vivre.

L'étude de l'Essec a comptabilisé 1,7 million de spectateurs qui se déplaceront dans les stades et prévoit 2 MdE de retombées directes dont 350 ME pour la restauration. Pour les retombées indirectes (hors stades), le sondage l'évalue à plus de 3 MdE dont les deux tiers pour la restauration. De quoi ravir la[…]