abonné

La mise en avant des services

Dominique Muret (à Milan)
La mise en avant des services

Camst, une SRC de Bologne, joue, avec succès, la carte de la proximité.

© Photo : Martino Lombezzi

Pour lire l’intégralité de cet article, testez gratuitement Néorestauration - édition Abonnés

Pas de grandes nouveautés en 2006 sur le marché italien, à l'exception d'un léger frémissement de reprise marqué par un taux de croissance de 1,5 %. Sur un chiffre d'affaires total d'environ 6, 4 MdE, un peu plus de la moitié (3,5 MdE) est réalisé par les sociétés de restauration collective concédée. Globalement, le marché demeure encore très atomisé et continue à se restructurer.

Pellegrini, l'une des 10 premières entreprises italiennes, a cédé 35 % de ses parts à des instituts bancaires (Popolare Emilia et Centrobanca), ainsi qu'au fonds d'investissement de la famille Benetton « 21 Investimenti ». Par ailleurs, Gemeaz Cusin (groupe Accor) a mis en vente ses activités de restauration collective en Italie, qui génèrent un chiffre d'affaires d'environ 300 MEet dont la valeur est estimée à près de 200 ME. Au final, 94 % de la société seront cédés, et 6 % resteront aux mains de la famille actionnaire et fondatrice Cusin. Sur les rangs, parmi les acheteurs potentiels, des fonds d'investissement ainsi que le groupe de restauration Cremonini.

Au niveau des segments de la restauration collective, la répartition n'a guère évolué. La restauration d'entreprise, couverte à 97 %, est un marché arrivé à saturation et les dégraissages dans les sociétés ces dernières années offrent bien peu de potentiel de développement. Le secteur du troisième âge et des longs séjours, couvert seulement à 28 %, affiche en revanche une forte expansion. Sur le segment enseignement, l'externalisation de la restauration se poursuit et les opérateurs misent sur les produits biologiques. Reste que les SRC souffrent de manière chronique des retards de paiement dans le secteur public. Une difficulté récurrente.

PRESSION SUR LES PRIX ACCENTUéE

« Nous subissons de plus en plus les pressions sur les prix, et non sur la qualité. Pour certains appels d'offres, notamment dans les secteurs scolaire et santé, les prix ont été encore plus bas que les années précédentes ! Les clients sont tellement axés sur les[…]

Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous

Déjà abonné ?

Mot de passe perdu

Pas encore abonné ?

VOS EVENEMENTS
Tous les événements
04
dé - Paris
CONGRÈS RHD 2023

20ème Edition

04
dé - Paris
IN-NEO AWARDS

Célébrez les acteurs qui participent à l’évolution de la RHD