La FNSEA soutient la gastronomie française via son opération « Un jour, un chef, une région, un produit ».
A l'occasion du Salon de l'agriculture, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) a voulu mettre en avant la gastronomie française, illustrant « le lien fort qui existe entre notre agriculture et notre alimentation ». Elle organise ainsi, pendant toute la durée du Salon de l’agriculture l’animation « Un jour, un chef, une région, un produit »(*).
Chaque jour à 10h, le patrimoine gastronomique d’une région est mis à l’honneur au travers du savoir-faire d’un chef reconnu, qui vient cuisiner en public des produits issus des fermes de sa région et faire déguster son travail à l’assistance.
Ainsi, samedi 28 février, c’est la région Bretagne qui a été célébrée par Sylvain Guillemot de l’Auberge du Pont d’Acigné à Noyal, en Ille-et-Vilaine. Dimanche, c'était au tour de Gérald Jourdan, chef de l'Oustaou de la Foùn, restaurant du château Arnoux St Auban, qui mettait à l’honneur la région PACA. Lundi, la région Poitou-Charentes était représentée par Pascal Nebout du Château de l’Yeuse en Charente. Mardi, Frédéric Coursol, chef du restaurant Le Radio à Chamalières, venait illustrer l’art culinaire du Massif Central. Mercredi, la tradition culinaire de la région Pays de Loire s'exprimait au travers du savoir-faire de Jean-Yves Herman, du Ricordeau à Loué.
Deux toques représenteront la région Rhône-Alpes, ce jeudi 4 mars : Georges Blanc, basé à Vonnas, et Laurent Petit, du Clos des Sens à Annecy-le-Vieux. Enfin, la région Normandie viendra clore cette opération avec la présence du chef Eric Fréchon, du restaurant Le Bristol.
« l'appel à la vraie cuisine »
Partageant les mêmes points de vue sur la gastronomie française (« des produits de qualité et une cuisine d’excellence, au-delà des modes, pour un monde meilleur et gourmand »), la FNSEA, Marc de Champérard, auteur du célèbre guide, et Alain Ducasse avaient déjà lancé en 2003 un « appel à la vraie cuisine ». Celui-ci prône une cuisine réalisée à partir de produits dont on connaît précisément la provenance, travaillés dans le respect des saisons, des cuissons et des recettes, loin de la banalisation et de l’uniformisation du goût. Quelque 5000 professionnels du monde agricole et gastronomique ont signé cet appel, qui doit déboucher, en mars 2005, sur les « Etats généraux de la cuisine et des terroirs » dont l’objet sera de proposer au législateur des mesures pour défendre et préserver le patrimoine gastronomique français.
(*) Jusqu'au 5 mars, à Paris-Expo Porte de Versailles, hall 2-3, allée S, stand n° 42