L'UMIH s'interroge sur Lundi de Pentecôte
Publié le par La rédaction de Néorestauration
L'Union des métiers de l'industrie hôtelière, UMIH, a pris acte de la volonté du gouvernement de supprimer le Lundi de la Pentecôte en tant que jour férié mais anticipe des répercussions néfastes pour les professionnels de la restauration et de l'hôtellerie.
En effet, cette mesure ne tient pas compte des spécificités régionales et ne prend pas en considération le fait que le week-end de la Pentecôte est une période de forte activité pour le secteur CHR, estime le syndicat.
La décision du gouvernement semble plus embarrassante qu'inspirée pour un certains nombre d'observateurs. Ainsi, selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), cette ponction opérée sur les entreprises, dans une conjoncture déprimée, pourrait conduire à des destructions d'emplois. En effet, les entreprises, qui n'auront pas à gérer de commandes supplémentaires, chercheront à compenser les coûts salariaux par des gains de productivité. 30 000 postes pourraient ainsi disparaître.
Le parlement allemand, souvent cité en exemple, a, quant à lui, institué en 1994 une assurance dépendance afin d'assister les personnes âgées, financée par les cotisations sociales. Elle est donc supportée, à part égale, par les salariés et par les employeurs, ce qui a entraîné la suppression du « Jour des pénitences et des prières », qui était jusqu'alors férié.
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