L'UMIH poursuit son combat pour la TVA

Jacques Borel, fondateur du Club TVA, n'a pas été surpris par les déclarations de Renaud Dutreil, secrétaire d'Etat aux PME, au commerce, à l'artisanat et aux professions libérales. Ce dernier annonçait ce week-end que la TVA dans la restauration ne serait pas abaissée début 2003. En revanche, le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, André Daguin, n' a pas manqué de réagir. « Je veux que les promesses soient respectées ! », a-t-il commenté. Il a confirmé que l'UMIH poursuivrait son combat pour un abaissement de la TVA dans la restauration dès le début de l'année prochaine. 
« Je veux des garanties », a précisé le patron d'un des plus grands syndicats de la profession qui compte bien mener maintenant une offensive auprès des députés, pour qu'ils évoquent ce sujet au cours des prochains mois. Selon lui « tout peut arriver à l'Assemblée nationale » et s'il juge que le moment n'est pas venu pour mobiliser ses troupes, il n'a pas exclu que les restaurateurs « se mobilisent tout seuls ». 
Si André Daguin estime que le taux de TVA créerait 40 000 emplois sur deux ans en plus des 15 000 créations annuelles habituelles, il ambitionne aujourd'hui de moderniser le métier en incitant les patrons « à penser plus à leurs salariés qu'à leur retraite ». A son programme également, un combat pour la qualité et la création d'un diplôme préalable à l'ouverture d'un restaurant.