Le groupe français de restauration et de service vient d'annoncer qu'il avait racheté 1,7 million de ses propres actions en vue de les annuler, pour un montant de 71 M€.
Sodexo, qui avait lancé une offre publique d'achat simplifié de ses propres actions, au prix de 42,50 € et qui avait alloué 530 M€ à l'opération, comptait racheter 7,5 % du capital. Il n'a finalement réussi à récupérer que 1,5 % du capital. « C'est bien moins que ne l'envisageait le groupe », précise un analyste financier qui explique que les actionnaires qui considéraient le titre décoté, ont préféré l'apporter au marché plutôt qu'à l'OPAS. Ce qui n'a pas manqué de booster son cours.
La raison de cette OPAS ? Selon ce même analyste, il est intéressant pour un groupe d'être endetté dans une certaine mesure, l'effet de levier est plus important tandis qu'une trésorerie forte, sans projet important d'investissement, n'entre pas dans le modèle mathématique d'évaluation d'une entreprise. Et comme Sodexo de son côté utilisait peu le levier de la dette (le ratio dettes sur fonds propres est bas), le groupe misait sur cette OPAS pour modifier ses ratios.
Si l'opération n'a pas convaincu, pour autant Sodexo a indiqué qu'il poursuivrait son objectif de faire participer ses actionnaires à la croissance de ses résultats, et « qu'il comptait prolonger son « programme de rachat d'actions sur le marché au fil de l'eau » jusqu'à la prochaine assemblée générale annuelle prévue en janvier 2009.
Sodexo, qui avait lancé une offre publique d'achat simplifié de ses propres actions, au prix de 42,50 € et qui avait alloué 530 M€ à l'opération, comptait racheter 7,5 % du capital. Il n'a finalement réussi à récupérer que 1,5 % du capital. « C'est bien moins que ne l'envisageait le groupe », précise un analyste financier qui explique que les actionnaires qui considéraient le titre décoté, ont préféré l'apporter au marché plutôt qu'à l'OPAS. Ce qui n'a pas manqué de booster son cours.
La raison de cette OPAS ? Selon ce même analyste, il est intéressant pour un groupe d'être endetté dans une certaine mesure, l'effet de levier est plus important tandis qu'une trésorerie forte, sans projet important d'investissement, n'entre pas dans le modèle mathématique d'évaluation d'une entreprise. Et comme Sodexo de son côté utilisait peu le levier de la dette (le ratio dettes sur fonds propres est bas), le groupe misait sur cette OPAS pour modifier ses ratios.
Si l'opération n'a pas convaincu, pour autant Sodexo a indiqué qu'il poursuivrait son objectif de faire participer ses actionnaires à la croissance de ses résultats, et « qu'il comptait prolonger son « programme de rachat d'actions sur le marché au fil de l'eau » jusqu'à la prochaine assemblée générale annuelle prévue en janvier 2009.