L’idée était dans l’air. Déjà à la fin de la 6e édition de l’Omnivore Food Festival (OFF) qui s’est déroulée à Deauville du 20 au 22 février 2011, Luc Dubanchet, son créateur analysait la formidable évolution de l’événement avec notamment 8 000 visiteurs. Lancé pour la première fois en 2005 au Havre, le « OFF » comme l’appelle le monde de la gastronomie a trouvé sa place dans le paysage de la cuisine. Priorité maximale à celle qui bouge et qui va de l’avant, loin des querelles internes. Dans ce contexte, comment progresser ? Après différents échanges, c’est GL Events (Sirha) qui entre dans le capital du OFF. Un atout qui va permettre au festival de se développer et de voir plus grand. « Cette nouvelle phase capitalistique était nécessaire à notre évolution. C’est un groupe français, connu et légitime sur le secteur qui est venu nous chercher pour notre singularité », explique Luc Dubanchet. Pas de quoi s’inquiéter.
Douze villes dans le monde
Le festival va ainsi se décliner sur dix mois en 12 dates dans différents endroits du monde. Une façon de mutualiser les synergies entres les deux acteurs. Il sera en février 2012 à Genève, en mars à Paris (les 11, 12 et 13 à la Mutualité) puis à Bruxelles, en avril à Moscou, en mai à Copenhague, en juin à Shanghai, en juillet à New York, en août à Montréal, en septembre à Sao Paulo, en octobre à San Francisco, en novembre à Istanbul et enfin en décembre à Sydney. « Cet Omnivore World Tour n’est pas juste une question d’ambition. Il s’inscrit dans une réflexion sur le sens de la cuisine et du service. C’est un véritable laboratoire de réflexion », précise Luc Dubanchet. Au programme, une Omnivore Mobile Kitchen, des Master class, des dîners à quatre mains. En parallèle, le magazine va être booster afin de s'installer en tant que trimestriel et un guide en anglais sortira fin 2012. Il fera le bilan du Tour 2012 avec sans doute une application gratuite en français sur Ipad... Des projets à foison pour cette jeune cuisine en perpétuelle ébullition.