En France, au sein du Conseil national de l'alimentation, un consensus s'est dégagé pour rejeter tout système de « jugement » simpliste des aliments (type feu rouge/orange/vert proposé en Grande-Bretagne) et pour promouvoir un système d'information simple, basé sur une représentation des teneurs d'un aliment par rapport aux apports journaliers recommandés. Reste à trancher la principale question en débat : volontaire ou obligatoire ? Actuellement l'étiquetage nutritionnel est de plus en plus présent, de façon volontaire sur les produits alimentaires.
Pour sa part, l'Ania signale que l'industrie s'est engagée depuis 2004 à fournir au consommateur l'information concernant la composition nutritionnelle sur l'étiquette ou par tout autre support (service consommateur, brochure...). « Dans ces conditions, l'étiquetage peut rester volontaire (sauf en cas d'allégations nutritionnelles ou santé où il doit bien sûr rester obligatoire) estime l'Association. L'essentiel est de définir un cadre cohérent au niveau européen en cas d'étiquetage nutritionnel et d'assurer en parallèle l'éducation des consommateurs pour qu'ils comprennent cet étiquetage ».