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A force d'entendre ses adhérents se plaindre du mauvais règlement des sinistres, - « le début des emm... », qualifie, avec un humour à peine voilé, Jean-Marc Girardeau, patron du restaurant parisien Le Dorian -, l'UMIH a décidé de prendre le taureau par les cornes en lançant, en 1998, un appel d'offres remporté par Impact Assurances, une filiale d'April Group. Une commission composée de l'assureur, de restaurateurs et des membres de la Fédération s'est donc réunie pour établir un cahier des charges spécifique, branche par branche et donner naissance à « Service Inclus », un contrat spécifique pour les restaurants. Une option choisie également par les Logis de France qui a monté, avec les AGF, un contrat spécial.
Un contrat créé sur mesure
Pour François Maire, directeur commercial d'Impact Assurances et responsable partenariat, cette collaboration s'est avérée un outil indispensable pour appréhender toutes les difficultés spécifiques à l'activité et aux métiers des CHR et mettre en place des parades.
« Si l'on ne m'avait pas parlé de viviers, je n'aurais jamais pensé à les inclure dans les bris de glace ! », avoue-t-il. Même chose pour le service voiturier. Quel contrat inclut les dommages au véhicule du client qui a confié ses clés au voiturier ?
Les accords avec l'UMIH ont été savamment pensés. Ils comprennent des clauses qui sont loin de laisser les adhérents indifférents. Ainsi, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie souhaitait-elle une prime évolutive en fonction du chiffre d'affaires de l'exploitant : la charge fixe est désormais transformée en charge variable sur le CA prévisionnel. « Cette formule permet de mieux coller aux capacités de l'établissement », souligne Jean Biron, vice-président de l'UMIH. « Le restaurateur peut augmenter son personnel ou son matériel, détaille François Maire. « Il n'est pas nécessaire de le déclarer à l'assureur, contrairement à un contrat classique puisque, dans ce cas, le risque se mesure par le chiffre d'affaires. » Un problème que n'a pas Jean-Marc Girardeau : bien placé dans le quartier d'affaires parisien de la Madeleine, il peut se targuer d'un chiffre d'affaires... étale !
Ce qui n'est pas le cas des saisonniers, par exemple, ni de ceux qui voient disparaître une grande entreprise près de leur établissement et la clientèle d'habitués s'envoler.
Pensez à assurer les pertes d'exploitation
A[…]
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