L 'Association nationale des industries agroalimentaires (Ania) a réagi rapidement pour faire part de son " total désaccord avec certaines recommandations figurant dans le rapport ".
Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est sans conteste la proposition de mise en place d'un fonds national de promotion de la nutrition destiné à financer les actions du PNNS. Soit une cotisation annuelle obligatoire pour les entreprises. Cette mesure est perçue par les industriels comme une taxe supplémentaire alors qu'ils insistent sur le fait qu'ils sont nombreux à s'engager volontairement dans des actions d'amélioration de l'offre alimentaire, de la qualité et de la diversité de leurs produits.
(*) Trois axes d'actions prioritaires se dégagent : la prévention nutritionnelle globale, la prise en charge de l'obésité de l'enfant et de l'adulte ainsi que l'amélioration de la prise en charge de la dénutrition notamment chez les personnes âgées.