L'Association des maires de France (AMF) et le
Syndicat national de l'alimentation et de la restauration rapide (SNARR) viennent de signer une
charte de lutte contre l'abandon des emballages de la restauration rapide sur la voie publique. Lors de cette signature,
Jacques Pélissard, président de l'AMF a rappelé le rôle moteur de l'association dans la mise en place du système de collecte des déchets en France. En effet depuis 1992, les communes et leurs groupements ont mis en place la collecte sélective des déchets d'emballages ménagers. Quant aux déchets abandonnés sur la voie publique, le maire étant responsable de l'hygiène et de la salubrité publiques, il est directement concerné par le sujet. Il lui revient de veiller à la propreté des rues, quais, places et voies publiques. Le dépôt des déchets hors des installations prévues est d'ailleurs soumis à amende (38 à 150 €). «
La question des déchets sur la voie publique engendre un coût pour les collectivités encore plus en milieu rural. La charte nationale signée aujourd'hui doit se décliner sur le plan régional. Paris, Marseille et Nantes, sont des villes qui se portent déjà candidates », a souligné le président de l'AMF.
Mc Donald's France poursuit sa démarche
Grâce au processus de concertation conduit en 2007 sur la question des déchets abandonnés, avec de nombreux acteurs publics et privés et le soutien du minitère de l'écologie, Mc Donald's France a élaboré quatre solutions phares pour réduire les comportements inciviques de ses clients. Structuré autour de quatre axes de progrès - les emballages, le mobilier urbain dédié à la collecte des déchets, le ramassage de déchets abandonnés, la communication et la sensibilisation des clients - ce programme doit se décliner à l'échelon local. Il a, à ce jour, été mené avec deux villes pilotes : Dijon (21) en milieu urbain, et Albert (80), en milieu rural. Souhaitons que d'autres communes, nombreuses, se portent candidates.