Le spécialiste du steakhouse a réalisé un chiffre d'affaires sous enseigne de 153,9 M€, au cours du premier semestre 2003, en recul de 20,1 % par rapport à la même période de 2002. Le chiffre d'affaires consolidé est quant à lui en baisse de 23,6 % par rapport à l'an dernier, à 110,8 M€.
Olivier Legrand, directeur financier, souligne qu'à ce jour, la chaîne pâtit essentiellement du ralentissement de la consommation tandis que les retombées médiatiques du dossier juridique tendent à s'estomper. « La fréquentation des restaurants s'est améliorée au fil des mois et notre clientèle s'est peu à peu rassérénée. D'ailleurs, si nous prenons comme point de comparaison la crise de l'ESB de 2000/2001, nous constatons que la consommation se rétablit en suivant une courbe similaire. Après le un recul sensible, les ventes redémarrent, puis se stabilisent à nouveau avant de repartir. Actuellement, nous sommes plus gênés par le contexte économique, peu porteur et par la canicule, que par les réticences du public à venir chez nous. Néanmoins, nous notons toujours une certaine frilosité de la part de la clientèle de loisirs ».
D'autre part, François Picart, président du directoire, dément les rumeurs de vente qui ont circulé récemment. « Il est exact que nous avons été contactés par différents groupes mais aucune négociation sérieuse n'a jamais été engagée».
pcecconello@neorestauration.com
L'activité de Buffalo Grill se redresse
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