Le premier Salon européen de commerce équitable qui s'est déroulé à l'Espace double mixte de Villeurbanne (69) les 1, 2 et 3 février a été l'occasion de nombreux échanges entre professionnels (150 exposants). En effet, la première journée leur était entièrement dédiée. La table-ronde : l'achat public en restauration collective a été l'occasion de parler de l'exemple italien menée par Ctm Altromercato, une association qui a permis d'intégrer des produits du commerce équitable dans 120 municipalités. Comme Christiano Calvi l'a rappelé, les actions sont souvent le résultat de politique volontariste.
Au coeur du débat, les questions de distribution ont également été abordées. « La Suisse, la Finlande, la Grande-Bretagne disposent de chaînes de distribution qui ont choisi de n'avoir que des produits du commerce équitable. Ce n'est pas le cas en France », a précisé Gilles Deprelle, responsable du marché français d'Agrofair, présent dans l'Hexagone depuis 2004. Une société qui revendique la place de premier importateur mondial de bananes, mangues, ananas et agrumes issus du commerce équitable. D'autres freins ont été mis en avant par Germain Cardon, chef de produits, de Pomona TerreAzur. En effet, le prix, les volumes et l'ensemble de la chaîne logistique doivent s'adapter. Des problèmes auxquels peuvent répondre les villes en groupant leurs commandes. Cette journée, riche en retour d'expériences a permis de mettre en évidence les différentes approches du commerce équitable, de créer des synergies, d'accompagner les filières, d'évoquer les projets en cours et l'évolution à venir du secteur du commerce équitable. A l'échelle européenne, il est évident que l'engagement des collectivités locales comme des villes se multiplient et s'intensifient : les Pays-Bas, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, le Royaume-Uni réfléchissent et agissent dans cette direction.
Au coeur du débat, les questions de distribution ont également été abordées. « La Suisse, la Finlande, la Grande-Bretagne disposent de chaînes de distribution qui ont choisi de n'avoir que des produits du commerce équitable. Ce n'est pas le cas en France », a précisé Gilles Deprelle, responsable du marché français d'Agrofair, présent dans l'Hexagone depuis 2004. Une société qui revendique la place de premier importateur mondial de bananes, mangues, ananas et agrumes issus du commerce équitable. D'autres freins ont été mis en avant par Germain Cardon, chef de produits, de Pomona TerreAzur. En effet, le prix, les volumes et l'ensemble de la chaîne logistique doivent s'adapter. Des problèmes auxquels peuvent répondre les villes en groupant leurs commandes. Cette journée, riche en retour d'expériences a permis de mettre en évidence les différentes approches du commerce équitable, de créer des synergies, d'accompagner les filières, d'évoquer les projets en cours et l'évolution à venir du secteur du commerce équitable. A l'échelle européenne, il est évident que l'engagement des collectivités locales comme des villes se multiplient et s'intensifient : les Pays-Bas, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, le Royaume-Uni réfléchissent et agissent dans cette direction.