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Courbe en K. Bataille non pas de chiffres, mais de lettres. Dès mars dernier, les économistes ont largement débattu sur la forme que prendrait, après le confinement, la reprise de l’activité. En V pour les plus optimistes, en W pour les tenants d’à-coups comme autant d’inflexions calées sur les vagues épidémiques, en l…
Depuis quelques mois néanmoins, c’est une nouvelle clé de lecture qui gagne du terrain, celle de la courbe en k. Son principe : après le choc initial, représenté par le trait vertical de la lettre, les activités économiques connaissent des trajectoires très hétérogènes.
Ascendantes, pour les activités de la tech et de l’e-commerce, dont la croissance n’est que peu impactée par la covid-19 ; descendantes, à l’instar du transport aérien, de l’événementiel ou de l’hôtellerie et la restauration, qui subissent de plein fouet les mesures sanitaires prises pour enrayer la circulation du virus. À l’intérieur même des activités, cette hétérogénéité prévaut aussi. Dans le hors-foyer, les opérateurs déjà très déployés sur la livraison et le click & collect s’approchent de leurs volumes d’avant-crise, quand d’autres, comme en restauration traditionnelle, sont en très grande difficulté.