Chacun a le droit de faire des études, de s'autoproclamer champion et de le croire. En revanche, là où le bât blesse, c'est lorsque, pour convaincre ses clients que l'on est leader, on s'autorise à rabaisser ses concurrents. C'est pourtant ce que vient de faire l'un des groupes de presse professionnelle RHD en présentant à ses annonceurs des études croustillantes, réalisées par l'une de ses filiales. À travers celles-ci, il n'hésite pas à y faire de nombreuses comparaisons avec divers concurrents nommément désignés, spéculant notamment, à partir de chiffres de duplication de lecture, sur l'audience potentielle des annonceurs sur le marché. Bref, des pratiques pour le moins hasardeuses qui flirtent avec une publicité comparative mal maîtrisée. On ne peut en effet que s'interroger sur la forme et le caractère objectif des telles comparaisons compte tenu des grandes différences de positionnement et de cibles des titres étudiés. Pour sa part, Néorestauration répond simplement, étude Ipsos Média à l'appui, que ses lecteurs consacrent en moyenne 50 minutes à sa lecture, prennent en main trois fois chaque numéro et attribuent une note moyenne de 7,2 sur 10. Soit, entre autres, des scores en matière de comportement de lecture supérieurs aux standards...
Il n'est pas dans les habitudes de notre titre de débattre de la presse dans ses colonnes, encore moins de s'y[…]
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