break, enseigne du groupe Cibis, a dû ouvrir des corners sandwicherie pour maintenir ses unités ouvertes en centres commerciaux.
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Avec 1,4 établissement pour 1 000 habitants, le parc italien de restaurants est l'un des plus élevés en Europe. Toutefois, ses 75 000 unités sont toujours dominées par des concepts traditionnels. Cette typologie enregistre néanmoins un infléchissement, avec le développement de nouvelles formes de restauration. « On note une polarisation vers les deux extrêmes, résume Edi Sommariva, le président de la Fédération italienne des exercices publics (FIPE). Avec, d'un côté, qualité et tradition, encore très plébiscitées par les consommateurs et, de l'autre, une restauration rapide qui exalte les formules à bas prix. » Ainsi 80 % de l'offre affichent des tickets moyens inférieurs à 25E, dont 42 % sous les 10E. Selon la Fipe, le secteur a enregistré en 2004 une baisse d'activité de 2 %. Toutefois, un producteur de boissons estime, quant à lui, ce chiffre plus proche des 10 %... « Dans ce contexte, les marges réalisées au sein de la restauration moderne sont des plus réduites, note Edi Sommariva. La croissance ne s'obtient plus qu'à travers l'expansion, surtout dans les centres commerciaux, les gares ou sur autoroutes. »
C'est la stratégie de Cremonini, qui affiche un taux de croissance de 14,1 %. Spécialiste du catering ferroviaire, le groupe s'est adjugé de nouveaux contrats. Début avril, il a acquis les cafétérias Moka, situées dans les trois plus grandes gares italiennes. Sur les autoroutes, il détient désormais 28 Moto en co-entreprise avec Compass. Quant à ses 5 Roadhouse Grill, ils progressent de 5 à 6 % par an et trois nouvelles ouvertures sont prévues.
un environnement concurrentiel particulièrement difficile
Mais en dehors du marché autoroutier où, sur les traces d'Autogrill, se sont engouffrés tous les grands groupes de la restauration (Ristop, Api Gemeaz, Camst, Cremonini), la situation est plus[…]
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