Après avoir annoncé une baisse de son résultat opérationnel sur le second semestre 2005 et déçu les milieux financiers, le distributeur stéphanois aurait décidé de céder son pôle restauration Casino Cafétéria.
Alors que le paysage de la restauration est en nette recomposition avec l'intérêt marqué des fonds d'investissement pour un certain nombre d'opérateurs français, c'est un autre groupe de restauration, et non des moindres, qui est sur le point de changer de mains. En l'occurrence : Casino Cafétéria. Selon nos sources, sa maison mère, Groupe Casino qui vient de présenter un résultat opérationnel (en baisse de 11 % par rapport à 2004) et qui a plutôt déçu les milieux financiers (l'action a perdu plus de 8 % dans la journée du 27 janvier), aurait mandaté la banque Rothschild afin de trouver un repreneur pour son activité restauration.
Au vu des multiples d'EBITDA appliqués par la sphère financière, la valorisation du groupe de restauration approcherait les 300 M€ (son EBITDA avoisinerait les 30 à 33 M€ ). Les candidats ne manqueraient pas à l'appel. Dans les milieux bancaires, on cite plus d'une dizaine de prétendants dont de nombreux fonds d'investissement tels Barclays, Axa Private Equity, Eurazéo, Montagu...
Il faut dire que la belle a certains atouts dans son jeu. En effet, Casino Cafétéria (8e au classement français des groupes de restauration de Néorestauration 2004), piloté depuis quelques années d'une main de maître par son PDG, Daniel Jambon, a réalisé à fin 2005, un volume d'affaires sous enseigne de près de 329 M€, en progression de 0,70 % par rapport à 2004. Au-delà de son cœur de métier la cafétéria, qui affiche en 2005 un CA en léger recul de près de 2 % (214 unités pour 273, 63 M€ de CA) mais une progression de 0,9 % à périmètre constant, le groupe peut compter sur de nombreux leviers de croissance mis en place voilà plusieurs années. Notamment en restauration rapide et en restauration d'entreprise. Sur le premier segment, il explore depuis quelques années avec succès la sandwicherie avec Cœur de Blé (110 unités en 2005), la distribution automatique avec Time (39 implantations) et l'activité traiteur (événementiel + plateaux repas) avec Repaburo (21 labo pour 135 590 plateaux livrés en 2005). Sur le second, la restauration d'entreprise, le groupe gère déjà, via sa filiale R2C près de 33 contrats (+ 10 en 2005). Ces antennes ont, à elles deux, progressé de plus de 17 % entre 2004 et 2005 et contribué pour plus de 16 % au CA global de Casino Cafétéria en 2005 contre 14 % en 2004. Le groupe n'est pas en reste pour 2006 puisqu'il annonce près de 13 ouvertures et 3 rénovations de cafétérias ainsi que l'implantation de 30 kiosques Giovanni Rana, 8 Coeur de Blé, 6 laboratoires Repaburo et pas moins de 15 nouveaux contrats en restauration collective. De quoi séduire les fonds d'investissement qui valorisent aussi un groupe sur son potentiel de développement à court terme.
Au vu des multiples d'EBITDA appliqués par la sphère financière, la valorisation du groupe de restauration approcherait les 300 M€ (son EBITDA avoisinerait les 30 à 33 M€ ). Les candidats ne manqueraient pas à l'appel. Dans les milieux bancaires, on cite plus d'une dizaine de prétendants dont de nombreux fonds d'investissement tels Barclays, Axa Private Equity, Eurazéo, Montagu...
Il faut dire que la belle a certains atouts dans son jeu. En effet, Casino Cafétéria (8e au classement français des groupes de restauration de Néorestauration 2004), piloté depuis quelques années d'une main de maître par son PDG, Daniel Jambon, a réalisé à fin 2005, un volume d'affaires sous enseigne de près de 329 M€, en progression de 0,70 % par rapport à 2004. Au-delà de son cœur de métier la cafétéria, qui affiche en 2005 un CA en léger recul de près de 2 % (214 unités pour 273, 63 M€ de CA) mais une progression de 0,9 % à périmètre constant, le groupe peut compter sur de nombreux leviers de croissance mis en place voilà plusieurs années. Notamment en restauration rapide et en restauration d'entreprise. Sur le premier segment, il explore depuis quelques années avec succès la sandwicherie avec Cœur de Blé (110 unités en 2005), la distribution automatique avec Time (39 implantations) et l'activité traiteur (événementiel + plateaux repas) avec Repaburo (21 labo pour 135 590 plateaux livrés en 2005). Sur le second, la restauration d'entreprise, le groupe gère déjà, via sa filiale R2C près de 33 contrats (+ 10 en 2005). Ces antennes ont, à elles deux, progressé de plus de 17 % entre 2004 et 2005 et contribué pour plus de 16 % au CA global de Casino Cafétéria en 2005 contre 14 % en 2004. Le groupe n'est pas en reste pour 2006 puisqu'il annonce près de 13 ouvertures et 3 rénovations de cafétérias ainsi que l'implantation de 30 kiosques Giovanni Rana, 8 Coeur de Blé, 6 laboratoires Repaburo et pas moins de 15 nouveaux contrats en restauration collective. De quoi séduire les fonds d'investissement qui valorisent aussi un groupe sur son potentiel de développement à court terme.
