
Même si l’annonce hier d’un couvre-feu dès 18h étendu au national complique (encore) un peu la donne, notamment sur la vente à emporter, les organisations professionnelles de l’hôtellerie et la restauration ont salué hier l’écoute du gouvernement, « et en particulier de Bruno Le Maire, Alain Griset et Jean-Baptiste Lemoyne, soulignent pour la restauration le GNI, l’Umih et le SNRTC, qui a entendu la détresse des professionnels et leur volonté de survivre par des mesures d’indemnisation et de soutien à la hauteur de la gravité de la crise. » Satisfaction d’une plus grande visibilité sur les mesures de soutien, le temps que dureront les mesures sanitaires, et du dispositif d’indemnisation du Fonds de solidarité, ajusté, amplifié en décembre, et ouvert à toutes les entreprises du secteur, quel que soit leur taille. Le prolongement de l’activité partielle, sans reste à charge, est aussi un motif de soulagement. « Les organisations professionnelles attendent aussi que les banques jouent le jeu pour les reports d’échéances des prêts bancaires », soulignent-elles, reconnaissant au final que les mesures mises en place par l’Etat « sont de nature à redonner le moral aux restaurateurs, aux cafetiers,aux discothécaires et bowlings ainsi qu’aux hôteliers et aux traiteurs organisateurs de réceptions. »