Confronté à un déficit budgétaire de 300 millions de dollars, le maire de la ville de Detroit (Michigan), Kwame Kilpatrick, envisage de demander à ses électeurs d'approuver une taxe de 2% sur les fast-foods, en plus de la taxe fédérale de 6% sur les repas. Le maire estime que les consommateurs remarqueront à peine les quelques cents supplémentaires au passage en caisse (5 cents sur un Big Mac à 2,5$), mais ses opposants font valoir qu'une telle taxe pèserait injustement sur les pauvres, les jeunes ainsi que sur les seniors, grands clients des fast-foods, tout en pénalisant le développement économique.
Si elle était approuvée, ce qui serait une première en matière de taxation des établissements de restauration rapide, comme le fait remarquer la National Restaurant Association, cette taxe concernerait toutes les ventes d'un restaurant rapide, y compris celles des salades. Cette «fat tax», comme l'ont rapidement baptisée ses opposants, pourrait rapporter 17 millions de dollars aux finances municipales.
Reste toutefois à définir le périmètre des « fast-foods ». Si des chaînes comme Wendy's ou White Castle appartiennent manifestement à cette catégorie, les fonctionnaires administratifs mentionnent également les unités des pizzas à emporter ainsi que les omniprésents restaurants de hot-dog de Detroit, tels les Coney Islands. Il n'est pas certain en revanche que les Starbucks ou les « corner deli » soient éventuellement assujettis. L'administration déclare continuer à travailler sur une définition. (USA Today, le 8 mai 2005)
Detroit veut taxer les fast-foods (USA Today)
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