
Après le secteur de l’eau potable et de l’assainissement, des déchets ménagers et assimilés, des transports publics, des réseaux de chaleur et de froid, la restauration collective scolaire est aujourd’hui le cinquième service public local pour lequel des indicateurs de performance ont été élaborés. Pourquoi des indicateurs ? Pour être informé et exercer un contrôle que le mode de gestion retenu soit la régie ou la délégation à un opérateur. Les autorités organisatrices se doivent d’exercer un suivi et un contrôle de sa mise en œuvre. C’est aussi la possibilité de disposer de moyens de comparaison entre les opérateurs, d’instaurer un dialogue avec toutes les parties prenantes, la réalisation de bilans et d’améliorer la connaissance du marché…
Près de trois années de travail ont été nécessaire pour mener à bien ce rapport. Le groupe était composé de deux co-présidents : Claudine Caux, vice-présidente de la PEEP, de Jean-Jacques Hazan, président national de FCPE ainsi que de deux rapporteurs, Bruno Wisse du SNRC et Christophe Hébert président de l’ANDRM.
Le groupe a réussi à s’accorder sur l’identification de 8 fonctions (distribuer des repas conformes à la réglementation sanitaire, satisfaire les besoins nutritionnels de tous les convives…) déclinées en 9 indicateurs majeurs (taux de non-conformité dans l’application du plan maîtrise sanitaire, taux d’anomalie dans les fréquences de présentation des plats….) et trente indicateurs complémentaires, assortis d’un indicateur de synthèse destiné notamment à évaluer la façon dont le service répond aux attentes.
Le document est téléchargeable sur le site www.fondation-igd.org à la rubrique publications.