C’est portées par la promesse du vaccin, et ses espoirs de retour de fréquentation en salle, que les enseignes fast-casual, et le hors-foyer dans son ensemble, sont entrés dans leur exercice 2021. Après une année 2020 marqué par 5 mois de fermeture au public des salles, il y avait de quoi aspirer à un peu plus de normalité. Et c’est peu dire que ces attentes ont été rattrapées par les réalités d’un virus et ses variants… Des salles de restaurants fermées jusqu’au 9 juin, le rideau baissé un trimestre durant sur quelque 550 centres commerciaux non alimentaires, des flux touristiques toujours timides, et des travailleurs, comme leurs employeurs, encouragés au télétravail…
Et c’est tout le paradoxe de ces conditions, assez comparables finalement à 2020, que de déboucher, côté restauration rapide, sur une année 2021 d’une toute autre teneur. Plus 15% en valeur et +13% en visites, à 12 points de ses niveaux de fréquentation d’avant-crise, selon NPD Group, l’année a été celle du rebond et de la reconstitution des volumes. Cette dynamique de rattrapage, soutenue par la capacité des opérateurs, et de leur offre, à se déployer hors des établissements, en vente à emporter comme en livraison, a été aussi celle du fast-casual, comme le restitue notre enquête, paru dans le dernier numéro de Néorestauration, dont nous vous proposons ici le tableau compilant les performances des principales enseignes fast-casual.
