Poursuivant sur sa lancée, il le restructure et le rénove afin d'y adjoindre de nouvelles chambres pour recevoir ses clients. 1991 sera pour le chef l'année de la consécration qui le voit entrer dans le cercle très fermé des triples étoilés Michelin. Un bonheur n'arrivant jamais seul, il épouse la même année Dominique Brunet, alors journaliste à l'Hôtellerie, qui lui donnera trois enfants, Bérangère, Bertrand et Blanche. Pour amortir les investissements élevés qu'il a engagés dans la modernisation de son hôtel-restaurant, il entreprend de diversifier ses activités car la restauration gastronomique coûte cher mais rapporte peu. Outre ses activités de consultant culinaire avec des groupes agroalimentaires tels Perrier-Jouët, Agis et le Savour Club, il publie des ouvrages de cuisine et lance une ligne de produits et d'articles siglés qu'il vendra dans sa boutique de Saulieu et plus tard, en ligne, sur son site www.bernard-loiseau.com .
En 1998, il acquiert le restaurant Tante Louise à Paris puis devient le premier restaurateur coté au second marché. Afin de stimuler la croissance de son groupe Bernard Loiseau SA, devenu en 2001, Bernard Loiseau-Art de Vivre, il ouvre successivement Tante Jeanne et Tante Louise. En 2002, pour dynamiser la fréquentation de son restaurant, il dote la Côte d'Or d'une piscine chauffée et d'un SPA. Il entame, par ailleurs, une collaboration avec le groupe hôtelier genèvois Manotel et envisage de développer un nouveau concept d'hôtel de charme autour du thème "Saveur Hôtel et Atelier du Terroir". Autant d'initiatives qui valent à son groupe d'excellentes performances avec un chiffre d'affaires de 11,23 € et la faveur des analystes financiers.
Aujourd'hui 25 février, la cotation de l'action Bernard Loiseau a été provisoirement suspendue mais Dominique Loiseau, directrice générale du groupe, a fait connaître sa volonté de poursuivre l'ensemble des activités avec le concours des équipes en place.