Alors que se tiennent cet après midi à Saulieu les obsèques de Bernard Loiseau, la polémique prend de l'ampleur après la publication de la circulaire de la Chambre syndicale de la haute cuisine française. Celle-ci accuse les guides et critiques gastronomiques
Mis en cause par plusieurs grands chefs français et par la Chambre syndicale de la haute cuisine française (CSHCF), qui s'en sont pris nommément à GaultMillau et François Simon, les accusant d'être responsables du suicide du triple étoilé de Saulieu, les principaux visés s'apprêtent à contre-attaquer.
François Simon a indiqué à l'AFP qu'il allait donner une suite judiciaire à cette circulaire, tandis que le Figaro réaffirmait 'l'appui total de la direction de la rédaction". De son côté, Patrick Mayenobe, le directeur de GaultMillau a déclaré qu'un " conseil d'administration se tiendrait lundi pour examiner les suites à donner aux insultes de Paul Bocuse et aux propos calomnieux de Jacques Pourcel ".
A l'heure du recueillement, les témoignages de tristesse et de sympathie ne cessent d'affluer, à l'image de celui de la Fédération Régionale des Offices du Tourisme et Syndicats d'Initiative de Bourgogne. "Il avait le don de parler de sa cuisine subtile et légère, son sourire et ses paroles étaient de véritables mises en bouche...( )
Notre ami déclarait volontiers que " la tête du patron faisait partie de l'addition" justifiant ainsi sa présence quasi permanente à Saulieu, qui lui permettait de signer chaque plat. Aujourd'hui cette déclaration prend une dimension bien différente. Comme si, à l'image de Vatel, Bernard Loiseau avait payé de sa vie, son extrême engagement... Nous souhaitons que sa superbe entreprise se pérennise pour le plus grand bonheur des bourguignons et de leurs visiteurs étrangers...