
© Anthony MICALLEF/HAYTHAM-REA
Drive. Le confinement a donné un coup de boost évident à ce canal de distribution. Et ça à tous les échelons de la filière, depuis la production agricole, qui y a puisé un lien nécessaire avec le consommateur final, jusqu’à la restauration… C’est avec le drive – et la livraison – que les champions de la restauration rapide ont relancé leur activité – on se souvient des files d’attente automobiles devant les McDo et autres Burger King – au déconfinement ; plus étonnant, c’est ce mode-là, mais en version gastronomique, qu’ont choisi certains chefs pour continuer d’exister, comme Olivier Nasti, en Alsace, Frank Renimel, à Toulouse, ou Christophe Bacquié, dans le Var.
Résultat : la progression du drive, à + 40 % de juin à août versus la même période 2019 (NPD) est plus forte que celles de la livraison (+ 34 %) ou du click & collect (+ 30 %)…, même s’il part de plus bas.