L'inquiétude est encore montée d'un cran au sein du Syndicat national de l'équipement des cuisines professionnelles (Syneg). Les prix des matières premières poursuivent dangereusement leur flambée. Et notamment les prix des aciers inoxydables les plus couramment utilisés dans la profession (qualité X5CrNi18-10) qui ont plus que doublé en un an. Quant au nickel, qui entre dans la composition de ce type d'acier, il vient d'atteindre un prix historiquement haut : 50 340 dollars/tonne. Il affichait 16 000 dollars/tonne un an plus tôt. Les conséquences sont lourdes chez les constructeurs étranglés aujourd'hui sur leurs marges. Et la demande mondiale de métaux qui reste vigoureuse n'est pas là pour calmer le jeu. C'est pourquoi le syndicat conseille aux constructeurs de réagir et de répercuter les hausses sur leur prix de vente et leur recommande d'observer la plus grande prudence dans l'établissement des tarifs. Notamment sur la durée de validité.
Pour les marchés publics, le Syneg incite ses adhérents à faire jouer, la clause de l'imprévision où il est explicitement prévu la hausse des matières premières. Une façon d'obtenir une indemnité pour charges supplémentaires imprévues. Il recommande aussi de prévoir, dans les conditions générales de vente, une clause d'indexation tenant compte de l'évolution des salaires, des services et des matières.
Enfin, pour échapper en partie à la menace de variabilité du nickel, une étude a été commandée au Cetim sur « la substitution aux aciers austénitiques par des matériaux plus économiques. Un travail qui débouchera sur un guide (à paraître en mai) traitant des différents types d'inox selon leur application dans la restauration.
Pour les marchés publics, le Syneg incite ses adhérents à faire jouer, la clause de l'imprévision où il est explicitement prévu la hausse des matières premières. Une façon d'obtenir une indemnité pour charges supplémentaires imprévues. Il recommande aussi de prévoir, dans les conditions générales de vente, une clause d'indexation tenant compte de l'évolution des salaires, des services et des matières.
Enfin, pour échapper en partie à la menace de variabilité du nickel, une étude a été commandée au Cetim sur « la substitution aux aciers austénitiques par des matériaux plus économiques. Un travail qui débouchera sur un guide (à paraître en mai) traitant des différents types d'inox selon leur application dans la restauration.