« Après les 6 ouvertures de l’année dernière, nous avons déjà signé en ce tout début d’année 8 nouveaux restaurants, notamment à Nantes, Rouen, Reims ou encore Toulouse », se réjouit Axel Le Pomellec, le co-fondateur et dirigeant avec Tristan Poussard de Crêp’Eat. L’enseigne, qui affiche des croissances à deux chiffres, comptera bientôt 58 établissements. Elle s’achemine vers un potentiel de près de « 200 restaurants sur le territoire français. »
Pour se développer, Crêp’Eat propose deux formats, des restaurants d’environ 100 m2 et des kiosques deux fois plus petits, ce qui lui permet de s’installer tout à la fois en centres commerciaux et en stations-services. « Nous veillons par ailleurs à équilibrer parfaitement le rapport succursales et franchises, afin de garder le contrôle sur notre concept et la qualité de nos services. »
Du fait maison avec des produits locaux
Créée en 2011, l’enseigne s’est d’abord développée dans un paysage peu encombré, avant de subir une concurrence frontale avec divers acteurs comme Crêpe Touch, L’Ile O’ Crêpes, Paye ta crêpe ou L’Atelier Artisan Crêpier. Des concurrents qui ne viennent pas entraver les objectifs de l’enseigne, ni ses performances. « Nous faisons la différence en revendiquant un modèle qui privilégie des recettes réalisées sur place avec des produits locaux et un prix se voulant accessible, poursuit le dirigeant. La farine provient d’un moulin de Bretagne, le cidre du Val de Rance, et le caramel au beurre salé de Quiberon. Nous nous engageons, par ailleurs, à proposer très rapidement des œufs plein air. »
Avec une carte élargie qui comprend, autour des différentes recettes de galettes, des salades et plusieurs types de desserts (glaces, smoothies, kouign amann…), Crêp’Eat réalise la moitié de ses ventes avant 14 h, le reste se répartissant durant toute l’après-midi et en soirée quand les centres commerciaux restent ouverts.
Janvier 2023