Un Courtepaille sur un format réduit, propre à capter la clientèle de flux... Voici la nouvelle déclinaison que propose aux hôteliers la célèbre enseigne de grill.
Courtepaille vient d'ouvrir, à Saint-Genis-Pouilly (01), une nouvelle déclinaison de son concept de restauration à table, destinée à être installée en pied d'hôtel. Reprenant les fondamentaux de l'enseigne, tout en les simplifiant, ce nouveau concept permet aux hôtels de s'équiper d'une offre de restauration au nom porteur.
Avec 250 établissements, dont 55 en franchise, le réseau Courtepaille essaime en France depuis cinquante ans. « Il y a deux ans, nous avons souhaité accélérer notre développement en franchise », explique Antoine Sauvage, directeur du développement franchise, de la construction et du développement durable.
Un restaurant adapté au flux de la clientèle hôtelière
L'enseigne connaît, depuis une dizaine d'années, des demandes récurrentes de la part des hôteliers. « Auparavant, nous préférions monter un bâtiment solo à côté de l'hôtel. Puis, il y a deux ans, Elior nous a approchés pour être présent en food-court. Nous avons alors réduit les cartes pour ne garder que cinq entrées et cinq plats, les desserts et les boissons sont en contenants jetables. Avec cette formule, nous captions 55% du flux du food court. » Les fondamentaux de Courtepaille pied d'hôtel étaient là. D'où l'idée de créer un Courtepaille en produit court, accessible, adapté au flux de la clientèle hôtelière.
Côté décoration, le concept, implanté pour le moment au pied d'un Ibis Classic, en reprend certains codes pour être en harmonie. « Mais nous conservons les éléments forts de notre enseigne. » On retrouve donc la table d'hôtes et le grill. Le service est assuré par le grillardin auprès de qui le client passe directement sa commande. L'ensemble est conçu pour être utilisé en configuration petits déjeuners, avec une partie présentation froide le matin, le midi et le soir.
Garantir un taux d'occupation supplémentaire
« Pour l'hôtelier, nous garantissons un taux d'occupation supplémentaire et un peu de marge sur la restauration. Nous formons le personnel de l'hôtel pour s'occuper de la restauration », explique Antoine Sauvage. Deux personnes sont nécessaires pour faire tourner le concept. « Le plus difficile reste d'identifier si le directeur d'hôtel a réellement la fibre restauration, ou de trouver un adjoint qui aura cette sensibilité, note-t-il, car ces deux métiers sont réellement différents. » Pour exploiter ce concept, le contrat de franchise est le même que pour Courtepaille, avec un droit d'entrée fixé à 40 000 €.
« Nous avons réduit les cartes pour ne garder que cinq entrées et cinq plats. Cette formule a permis de capter 55% du flux du food court. » Antoine Sauvage, Courtepaille
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