Équipements, décors et mobilier osent se parer de couleurs et motifs graphiques, tout en jouant l'intemporalité. Les matières répondent quant à elles aux contraintes d'ergonomie, de praticité et d'environnement.
Exit les couleurs, murs et mobilier standardisés dans les restaurants. Vive l'unique, l'artisanal, l'étonnant. « On retrouve de plus en plus de tissu dans les décors. Le graphisme et la couleur sont à nouveau présents, mais l'on n'invente pas : on associe les choses différemment. Et on cherche à éviter le 100 % contemporain », souligne le designer Thierry Virvaire. Les investisseurs poussent les décorateurs à innover en leur réclamant davantage d'intemporalité dans les décors, pour pérenniser les intérieurs. Les vraies couleurs de déco reviennent dans un spectre où les demi-teintes se taillent la part du lion. Il en résulte des ambiances plus douces et tamisées. « On est en phase de réinterprétation du décor, où des éléments graphiques, voire photographiques, sont présents. »
De nouvelles possibilités
Enfin, et c'est une véritable nouveauté, les chefs participent désormais pleinement à la réflexion autour de l'aménagement de la salle de leur établissement. Les matériaux proposent des solutions innovantes répondant aux problématiques d'espace, d'acoustique, de bien-être, de lumière et d'environnement.
De nouvelles matières telles que le pillénium chez Pillivuyt, ou Noble China chez Bauscher Hepp, offrent de nouvelles possibilités dans les arts de la table. Ces pâtes porcelaine permettent de passer le même plat sur le feu ou au micro-ondes, facilitant la standardisation du service à table.
