Jean-Charles Schamberger, rédacteur en chef
© Photo F. Ferville
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A la différence d'une baisse de la fiscalité, qui ne peut résulter que d'une volonté politique, la hausse de la consommation ne se décrète pas. Si l'on peut saluer effectivement les efforts du ministre des Finances pour relancer ce moteur économique - dont le premier trimestre 2004 n'a d'ailleurs pas à rougir -, ce n'est toutefois pas le gouvernement qui régit les cordons de la bourse des Français. Encore moins leur volonté d'aller dans les magasins et restaurants ouverts le dimanche.
C'est pourquoi, même si les crédits à la consommation sont facilités, même si les charges sociales sont allégées à compter du 1er juillet, même si un jour la TVA..., il faut garder à l'esprit que la fréquentation des restaurants dépend toujours principalement de deux grands fondamentaux : les prix que l'on y trouve et/ou le plaisir (bien que résultant d'une alchimie complexe) que l'on y prend. Si le restaurateur parvient à réunir les deux items sur un même plateau, cela prend alors des allures de succès.
Côté prix, après les efforts de plusieurs indépendants qui ont toujours su, ici et là, offrir d'excellents menus-cartes à prix tirés, la tendance vient aujourd'hui des chaînes dont l'attrait pour les prix d'appel ne faiblit pas (lire notre enquête page 40).
Côté plaisir, beaucoup peuvent mieux faire. Notamment en ce qui concerne l'accueil de la clientèle étrangère. La récente étude Ipsos réalisée pour Maison de la France rappelle les points faibles de l'Hexagone :[…]
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