Christine Pujol : « j'ai mis le doigt là où ça fait mal »
Alors que l'Umih est actuellement placée sous tutelle, un administrateur judiciaire ayant été nommé à la demande de Christine Pujol, la présidente en titre mais provisoirement « écartée » s'explique sur sa position, ses attentes et son projet pour la rue d'Anjou. Très critique vis-à-vis des méthodes employés par ses opposants, l'hôtelière de Carcassonne n'hésite pas à attaquer le « clan Daguin », coupable selon elle de n'avoir pas « respecté les règles édictés par les statuts de l'Umih. C'est d'autant plus regrettable que ces règles, c'est nous même qui les avions fixés », a-t-elle rappelée. Christine Pujol souhaite par ailleurs que l'Umih « ne soit pas un champ de bataille, ce qui nous décrédibilise aux yeux des pouvoirs publics et de l'opinion. » En guise de critique à peine masquée envers son illustre prédécesseur et actuel adversaire, Christine Pujol a fustigé « l'omniprésence médiatique de l'Umih dans les médias. Nous avons besoin de travailler sur le fond, pas de nous montrer constamment. De nombreux autres syndicats patronaux effectuent tous les jours un travail remarquable, sans que leur président passe régulièrement au journal de 20 heures ». Il faut désormais attendre le 9 février pour connaître la décision du tribunal de grande instance de Paris dans cette guerre des chefs.
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