Jacques Le Divellec Propriétaire et chef du restaurant Le Divellec à Paris 7e
© PHOTO B. CAHAREL
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Jacques Le Divellec Propriétaire et chef du restaurant Le Divellec à Paris 7e
« Pour un établissement comme le nôtre, le fait de demander aux fonctionnaires, voire à d'autres catégories de salariés du secteur privé, de travailler un jour de plus, ne comportera aucune conséquence positive. Je ne vais pas ouvrir le restaurant, ce lundi-là, pour l'excellente raison que mes clients ne viendront pas. Bien que le restaurant travaille avec une clientèle d'affaires et qu'il soit situé à proximité de divers ministères, j'ai la certitude que la clientèle ne modifiera pas son comportement. Peut-être certaines brasseries ou cafés peuvent-ils bénéficier d'un effet d'aubaine, mais ce n'est pas du tout le cas de la restauration gastronomique.
« Depuis la mise en place des RTT, les salariés ont pour habitude, en mai et en juin, de prendre de courtes vacances. Ils placeront donc un jour de RTT à la place de la Pentecôte. J'explique souvent aux responsables politiques qui viennent chez moi que toutes ces mesures donnent le tournis à la profession et se révèlent de vrais casse-tête... Je lisse le temps de travail du personnel sur les week-ends et les congés annuels des vacances d'été et de Noël, donc ce jour supplémentaire travaillé donnera lieu à un ajustement du planning, mais ne bouleversera pas la marche des choses. Ce qui est certain, c'est que[…]
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