La cantine connectée qui donne accès aux salariés à des repas élaborés par des traiteurs et restaurateurs locaux à prix accessible, veut devenir leader d’ici 2025.
La start up a été lancée il y a trois ans par Pierre-Yves Coeurdevey (ex Michel et Augsutin) et Coline Casini, commerciale diplômée de Ferrandi, qui souhaitaient créer une cantine connectée nouvelle génération. Les premiers frigos connectés ont été commercialisés dans la foulée à Lyon. Fin 2022, Carot a revu son modèle : « Nous avons passé trois années à observer les attentes des consommateurs. D’un côté, nos clients souhaitaient plus de diversité et de renouvellement dans les plats, ce qui était compliqué à offrir en produisant tout nous-mêmes. D’un autre côté, nous rencontrions de nombreux traiteurs et restaurateurs qui cherchaient de nouveaux marchés suite à la crise du Covid », explique Pierre-Yves Coeurdevey. Les entrepreneurs sont donc passés à la sous-traitance auprès de traiteurs et restaurateurs locaux, ce qui leur a permis de booster les ventes de plus de 30% à périmètre égal, en proposant plus de variété.
Avec une croissance à trois chiffres chaque année, Carot a pu lever 2 millions d’euros auprès d’Angelor, Kreaxi et de business angels français. Un premier tour de table qui va permettre à l’entreprise lyonnaise de se déployer sur le territoire, et notamment en Ile-de-France, où elle a déjà signé ses premiers contrats, de proposer de nouveaux services aux entreprises et de poursuivre ses innovations technologiques.
Convivivalité et accessibilité
Carot, qui se présente comme un « food court de bureau », ambitionne de devenir leader d’ici 2025 sur le marché des cantines connectées : « C’est une transition logique pour les entreprises qui abandonnent de plus en plus les cantines classiques, devenues trop coûteuses à l’heure du télétravail, mais qui ne souhaitent pas renoncer à proposer un service de restauration sur place à leurs collaborateurs, car c’est un vecteur de convivialité », estime Pierre-Yves Coeurdevey, qui souligne ne pas être en concurrence directe avec les acteurs de la restauration collective : « Notre solution vient parfois compléter leur offre sur des sites que nous opérons conjointement ». Carot s’adresse également aux entreprises qui n’ont pas la surface ni les fonds pour mettre en place pour mettre en place un restauration d’entreprise mais qui recherchent un service de restauration plus pratique et convivial que la livraison.
Et ce, sans peser sur le pouvoir d’achat des salariés, avec des plats vendus en moyenne 5,50€ et des formules complètes à 7€. Afin de répondre à ces enjeux, Carot prévoit un plan de recrutement ambitieux cette année pour consolider ses équipes techniques, marketing et commerciales.
Avril 2023.