Le groupe Bertrand poursuit le développement parisien de sa chaîne de sandwicheries haut de gamme Bert’s en ouvrant son quatrième exemplaire au 6, rue de Ponthieu.
Olivier Bertrand la voulait, sa chaîne de sandwicheries haut de gamme, après son échec dans les négociations de reprise de Lina’s qu’il convoitait en 2001 ! Ses ouvertures successives à Boulogne au mois d’avril et rue de Ponthieu le 14 mai dernier (qui portent à quatre le nombre d’unités), démontrent bien que le groupe multi-enseignes, qui pesait 108,2 M€ de CA fin 2002 (9 restaurants thématiques, 26 cafétérias Eris, 16 franchises Quick), a bien l’intention de s’imposer sur ce créneau très porteur de la restauration rapide. D’ailleurs, le patron du groupe s’est associé à Thierry Laval en début d’année, nommé directeur général de l’enseigne.
Au sein du groupe, ce « Monsieur Bert’s » entend apporter à cette enseigne à fort potentiel toute son expérience dans la communication, la gestion et le marketing. L’homme, qui a commencé sa carrière chez Ricard, a cumulé les postes de direction, d’abord comme directeur d’une agence de publicité, puis comme directeur général de la chaîne musicale MCM Café, directeur développement de TF1 Entreprises, directeur adjoint de la filiale Internet de Canal + avant de prendre la présidence générale de Ad 2One, filiale de Vivendi Universal. « J’ai aujourd’hui entre les mains une très belle enseigne qui possède tous les ingrédients pour grandir : la qualité, le design et une offre finger-food (manger sur le pouce) variée. ». D'ailleurs, le nouveau directeur général de l'enseigne compte bien la développer, dès la fin de l'année, en franchise, à un rythme de 10 ouvertures par an.
Avec une devanture en bois et une décoration soignées par Jonathan Amar, le décorateur maison, l'emplacement et l'agencement de cette nouvelle unité sont superbes. Implanté dans le huitième arrondissement, à l’angle des rues de Ponthieu et Mermoz, Bert’s Ponthieu propose 58 places assises sur 100 m² de surface et décline le concept standard : une mise en scène raffinée, un service soigné et une large variété de sandwichs fabriqués sur place, des salades, des soupes… L'unité est très bien partie pour réaliser de très belles performances, à l’exemple de l’unité de l’Alma qui réalise à l’année un CA de plus de 1,2 M€.
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