
© karepa - stock.adobe.com
Brunch (contraction de breakfast et de lunch). Plus copieux que le classique petit déjeuner, il est plus sucré que le déjeuner et plus intéressant en termes de marges pour les restaurateurs (large offre de pains, viennoiseries, oeufs) et d’organisation.
En 2011, 300 restaurants parisiens proposaient un brunch. Aujourd’hui, on en dénombre en moyenne 1 800 sur Tripadvisor.
Avec le couvre-feu, ce rendez-vous a permis aux restaurateurs d’optimiser les temps morts et de retrouver du chiffre d’affaires. Outre les brunchs d’hôtels, les cafés et les restaurants se réorganisent. À Paris, les Deux Magots a lancé un brunch dès juillet. Si le brunch reste l’apanage du week-end, de nombreuses enseignes – les Bariolés de Maud (9e), AVLI (10e) – le mettent aussi à la carte pendant la semaine entre 10 heures et 15 h 30, allant même jusqu’à lancer une offre unique de brunch. Même solution à Toulouse ou pour les bouchons lyonnais, qui ressuscitent le mâchon* matinal.
*mâchon : repas de cochonaille bien arrosé à déguster le matin.