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Alors que nous nous approchons de la fin de 2020, retour sur quelques mots qui auront marqué cette année tout à fait singulière pour le hors-foyer.
BOULANGER. Depuis plus d’une décennie, les boulangers font preuve de dynamisme, créent des espaces de restauration rapide, diversifient leur offre en salé comme en sucré, accompagnent les nouveaux moments de consommation, mettent en place la vente à emporter… Et comme le pain demeure un pilier du paysage alimentaire, le constat est « relativement positif » à l’heure des confinements pour les boulangeries, qui mettent en avant leur savoir-faire artisanal, l’utilisation de matières premières de qualité, labellisées, locales… Même si le télétravail a bien entendu eu des conséquences sur la vente de sandwichs, et par conséquent sur le chiffre d’affaires réalisé, en particulier à l’heure du déjeuner.
Même constat du côté des franchises. Si la fréquentation de la pause déjeuner n’a pas retrouvé le niveau d’avant-crise, le réseau de boulangeries Ange annonce des performances positives. Son rythme de croissance s’est immédiatement confirmé après le confinement avec un chiffre d’affaires en hausse de 10 % à périmètre comparable. Si, pour les plus âgés, le pain évoque un imaginaire traditionnel et la boulangerie artisanale, pour les plus jeunes, il est ce que l’on peut tartiner ou qui sert de support aux sandwichs (wraps, pitas ou pains suédois…). La grande force du pain, c’est d’avoir su occuper tout l’espace qui existe entre ces visions presque diamétralement opposées.