Sujet discrètement évoqué lors du récent comité interministériel sur l'Europe, le projet de levée par le gouvernement français des dérogations transitoires à la libre circulation des travailleurs salariés originaires de huit États qui ont adhéré à l'Union européenne le 1er mai 2004. La France, parle de « levée progressive et maîtrisée » des restrictions. Les métiers concernés en priorité ? Ceux connaissant des « tensions de recrutement ». Au rang desquels bien sûr, l'hôtellerie restauration en déficit chronique de personnel. Le gouvernement, qui doit notifier sa décision à la Commission européenne d'ici le 1er mai 2006, s'est engagé à discuter les modalités de cette levée des restrictions avec les partenaires sociaux. Si le sujet a été évoqué ici et là, notamment dans le cadre du plan B avancé par le Synhorcat, reste à savoir comment les choses vont avancer. Trop timidement, elles auront peu d'effet ; sans encadrement, elles seront néfastes.
Car cette future plus grande ouverture des frontières peut être une opportunité pour les restaurants, si l'on s'en réfère à l'appétit de travail, à la capacité d'adaptation professionnelle et d'intégration de certains candidats. Encore faut-il attirer les meilleurs. Le principe - qui, au passage, figure dans l'article 15 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne...[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Pas encore abonné ?