Réunis le jeudi 30 juin, les partenaires sociaux ont à nouveau négocié le nouveau projet de grille des salaires présentée par le syndicat patronal SNRC (Syndicat national de la restauration collective). LA FGTA-FO et la CFE-CGC ont signé cet accord qui prévoit notamment des augmentations au 1er octobre 2005 de 3 % aux huit premiers échelons de la grille et 4 % aux deux échelons les plus élevés, indique la fédération de FO. Il prévoit également la progression de 2 % de trois primes prévues par la convention collective nationale, ainsi que des avancées sur la prime de fin d'année et la prime d'intermittence.
Pour Rafaël Nedzynski, secrétaire général de la FGTA-FO, « ces augmentations conséquentes n'auraient pas été obtenues sans la pression des salariés (NDLR : la pétition lancée en juin par FO avait recueilli plus de 5 200 signatures), elles font progresser les minima de branche bien au-delà de l'inflation ». Appréciation très différente de la Fédération CFDT-Services. Celle-ci rejette une grille qu'elle qualifie dans un communiqué cité par l'AFP « de grille de salaires de pauvres, avec un minimum largement au-dessous du Smic légal (NDLR : une fois déduite la demi-valeur de l'avantage nourriture), et cela alors que dans la branche, plus de la moitié des salariés est en temps partiel ou en contrat d'intermittence, sans oublier la dégradation des conditions de travail ».