Accor : cotation en dents de scie

La rédaction de Néorestauration

Le titre Accor joue au yo-yo depuis une semaine à la Bourse de Paris. Un phénomène qui découle d’une dégradation des recommandations sur la valeur, publiée par deux cabinets de notation le 25 juin dernier. Le même jour, l’annonce par le groupe de la cession de ses actifs hôteliers en Pologne à Orbis passait presque inaperçue.

Vent de panique mercredi 25 juin sur le titre Accor à la Bourse de Paris, à la suite de la parution de deux avis de notation qui ont dégradé leurs recommandations sur le titre. Celui de la Deutsche Bank est passé d’« acheter » à « neutre » et celui de SG Securities de « conserver » à « vendre ».  Le cours de l’action a dévissé de 5,3 % à 30,54 euros sur la journée, signant la plus forte baisse du CAC 40. Depuis, les craintes des investisseurs semblent s’être quelque peu estompées et, portée entre autre par le raffermissement du dollar sur le marché des changes, la valeur a repris plus de 4 % en cinq jours.
A 16 h 30 ce mercredi 2 juillet, elle affichait  + 2,81 % à 31,84 euros. La crainte manifestée par les investisseurs a complètement occulté la cession par le groupe français de ses actifs en Pologne pour un montant de 92 M€. Cette vente porte sur 11 hôtels, dont 8 Ibis et 3 Novotel. Ces établissements seront exploités par Orbis (dont Accor est actionnaire de référence avec 29,3 %) sous contrats de franchise aux marques Accor. Orbis gérera également sous contrat de management le Mercure Frédéric Chopin à Varsovie et exploitera pendant huit ans les hôtels de marques Accor dans les pays baltes.
Orbis, qui détenait déjà 55 hôtels en Pologne, est également présent dans les activités agences de voyages et casinos. Son CA en 2002 s’est élevé à 204 M€.
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