Ils étaient douze en salle et douze en cuisine à participer au Concours général des métiers, ce mardi 17 mai. En classe de terminale professionnelle, les uns qui concouraient le matin, côté fourneaux visaient la spécialité « organisation et production culinaire»; les autres, qui prenaient le relais de 14h00 à 23h30, se disputaient la catégorie « service et commercialisation ».
Cette finale se déroulait au lycée René Auffray à Clichy (Hauts-de-Seine) et réunissait les douze meilleurs élèves de chacune des catégories (sur 760 sélectionnés, partout en France dans leurs académies, au terme d'épreuves théoriques et pratiques). Au menu des candidats cuisiniers : un lapereau à découper, à cuisiner et à présenter avec originalité et une tarte aux fraises, suivis d’un entretien oral d’évaluation. Pour les serveurs, une première épreuve l’après-midi les conduisaient à la préparation d’une assiette de crustacés, et le soir lors du dîner, la gestion et le service de deux menus à deux tables, l’une de quatre, l’autre de deux couverts. Service, découpage, flambage, organisation, tout était passé au crible.
Les heureux lauréats seront connus le 4 juillet prochain et recevront, au-delà d’un premier, deuxième ou troisième prix, de belles récompenses des mains d’une vingtaine de personnalités invitées pour l’occasion. Cette année, la remise ne se fera pas à la Sorbonne (fermée pour travaux) comme chaque année depuis 250 ans, mais à la Cité des Sciences à Paris.
Rappelons que ce concours institué en 1744 par l’Université de Paris par l’abbé Legendre avait pour vocation de distinguer les meilleurs élèves du bac général dans tous types de spécialités (composition, latin, philosophie, histoire et géographie...). En 1981 ce concours s’est ouvert à quelques disciplines technologiques puis, en 1995 aux bacs professionnels.
pfedele@neorestauration.com